Les violences conjugales ne relèvent pas seulement du juge aux affaires familiales. Elles peuvent également donner lieu à des poursuites pénales, indépendamment de toute procédure de divorce ou de garde d’enfants. Il est donc essentiel de comprendre ce volet pénal qui vise à sanctionner les auteurs de violences et à protéger les victimes.
La procédure pénale commence généralement par le dépôt de plainte de la victime. Ce dépôt peut se faire en gendarmerie, au commissariat ou par courrier adressé au procureur.
Il est vivement recommandé de prendre contact avec le cabinet avant toute démarche.
En effet, sans preuves suffisantes, une plainte a de fortes chances d’être classée sans suite. Avant de déposer plainte, il faut idéalement rassembler des éléments concrets :
Le timing est essentiel. Il est souvent judicieux de coordonner le dépôt de plainte avec d’autres actions, comme une demande d’ordonnance de protection ou une saisine du JAF. Cela permet de sécuriser la situation et d’anticiper d’éventuelles représailles.
Une fois la plainte déposée, la personne visée peut être :
Le délai entre le dépôt de plainte et l’audition varie fortement : quelques heures dans les cas les plus urgents ou plusieurs semaines si l’enquête nécessite du temps.
À l’issue de l’enquête, plusieurs issues sont possibles :
Il arrive également que des personnes soient accusées à tort dans un contexte conflictuel (séparation, garde d’enfants…).
Le cabinet est tout autant habitué à défendre les auteurs présumés qui contestent les faits. Là encore, la rigueur dans la constitution du dossier et la stratégie procédurale sont essentielles.
Avant toute démarche, prenez rendez-vous avec notre cabinet. Nous vous aiderons à :
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