Pour une pension alimentaire plus juste
vous assite pour modifier la pension alimentaire
Séparés ou divorcés, les parents d’un enfant ont l’obligation de contribuer financièrement à son quotidien. La pension alimentaire est fixée amiablement ou judiciairement. Elle peut être révisée par le juge dès lors qu’un changement de situation intervient dans la vie des enfants ou des ex-conjoints.
Stricto sensu, la pension alimentaire est la somme versée mensuellement par un des époux à l’autre durant la procédure de divorce. Elle est décidée dans les mesures provisoires de la requête en divorce. Son versement cesse lors du prononcé du divorce.
⚠️ Par abus de langage, et bien que ce soit 2 notions différentes, on confond pension alimentaire et contribution à l’entretien et à l’éducation des enfants. Dans la suite, on parlera donc de pension alimentaire plutôt que de contribution à l’entretien et à l’éducation.
La pension alimentaire est calculée à l’aide d’une formule qui dépend du minimum vital pour vivre réévalué tous les ans. Les autres facteurs sont :
Voici un simulateur du montant de la contribution à l’entretien et à l’éducation des enfants sur la base du barême 2025 :
Information importante : Ce simulateur fournit une estimation indicative basée sur le barème officiel du Ministère de la Justice. Seul un juge peut fixer le montant définitif de la pension alimentaire.
Nombre d'enfants | Réduit | Classique | Alterné |
---|---|---|---|
1 enfant | 18,0% | 13,5% | 9,0% |
2 enfants | 15,5% | 11,5% | 7,8% |
3 enfants | 13,3% | 10,0% | 6,7% |
4 enfants | 11,7% | 8,8% | 5,9% |
5 enfants | 10,6% | 8,0% | 5,3% |
6 enfants + | 9,5% | 7,2% | 4,8% |
* Revenu disponible = Revenus nets - 648€ (minimum vital)
Vous trouverez sur internet d'autres simulateurs comme celui de la CAF pour vous donner une première estimation d’un montant de pension alimentaire. La formule utilisée par le juge donne un résultat indicatif qu’il n’est pas tenu d’appliquer : le juge… reste seul juge de la situation.
Le cabinet d’avocat qui prend en charge votre dossier peut vous fournir une étude de jurisprudence : dans des cas proches du vôtre, quelle pension alimentaire est généralement accordée. Cette étude peut vous aider à négocier avec votre conjoint et ainsi obtenir un accord amiable (séparation amiable ou divorce par consentement mutuel).
C’est une somme due au père ou à la mère qui assure la charge des enfants à titre principal après un divorce ou une séparation. Il est possible d’en bénéficier pour une garde alternée.
Elle couvre les frais généraux, l’alimentation, le médecin, les frais d’étude et de scolarité, les trajets, les frais d’achat de fournitures scolaire, les activités extra-scolaires, les vacances, les voyages. Bref, tout ce qui touche à l’entretien et à l’éducation de l’enfant.
Le jugement prévoit parfois une révision ou une indexation de la pension alimentaire sur l’indice des prix à la consommation hors tabac. Cette revalorisation annuelle et spontanée est à prévoir lors du paiement.
Vous pouvez vous aider du simulateur de révision de pension alimentaire de l’INSEE pour la calculer.
Si un changement de situation est survenu depuis l’intervention du juge (invalidité, chômage, baisse de revenus, évolution des besoins de l’enfant…) l’une ou l’autre des parties peut demander une réévaluation de la pension alimentaire. Celle-ci est soit amiable, soit contentieuse avec à nouveau intervention d’un juge aux affaires familiales.
Les parents ont l’obligation de contribuer financièrement au quotidien de leur enfant. Ainsi, la pension alimentaire est aussi due lorsque l’enfant est majeur et qu’il n’est pas encore indépendant financièrement.
Un étudiant qui fait des études doit pouvoir se loger, payer sa nourriture et ses frais de scolarité. Les parents, même séparés, se doivent théoriquement de subvenir à ces besoins.
Il est possible d’arrêter de payer la pension alimentaire sans formalité particulière sur accord des deux parties. Pour autant, nous le déconseillons fermement car la situation peut se retourner contre le débiteur si les conflits renaissent.
Il est de loin préférable d’acter cette cessation de paiement par un acte juridique homologué par le Juge aux Affaires Familiales : soit une requête JAF conjointe, soit une saisie du JAF par constitution d’avocat.
Le versement de la pension alimentaire peut être jugé avec effet rétroactif à la hausse comme à la baisse. La rétroactivité ne peut être demandée qu’à compter de la date de dépôt de la requête (divorce ou saisie du juge aux affaires familiales).
Pour une requête JAF de révision de pension alimentaire, il est possible de se faire assister par un avocat. L’avocat vous défendra au mieux face à la partie adverse et vous bénéficierez alors de conseils juridiques pertinents qui vous feront faire des économies sur le long terme.
Le cabinet pratique des honoraires au forfait tout compris dès le départ, sans frais annexes cachés. Vous saurez alors en vous engageant combien vous coûtera la révision de la pension alimentaire.
Cependant, faire appel à un avocat n’est pas toujours matériellement possible. Aussi, en collaboration avec le site solojustice, Me Quétand-Finet a préparé une série de vidéos et de documents pédagogiques vous permettant, si vous le souhaitez, de demander une révision de la pension alimentaire sans avocat, ou de faire face à une telle demande.
Aucun avocat n’interviendra pour vous, mais vous trouverez dans ce programme des éléments concrets pour vous défendre seul devant le juge aux affaires familiales, et ainsi, faire valoir vos droits.
Lorsque les parents s’entendent à l’amiable sur la pension alimentaire, ils peuvent signer tous les deux une convention d’accord parental sans avocat.
Le site de la cour d’appel de Versailles propose un formulaire de pension alimentaire amiable à remplir par les parents sans forcément faire appel à un avocat : un modèle pour la résidence alternée pour la résidence chez un des parents.
Les parents peuvent aussi se rendre tous les deux dans un centre de médiation pour une somme très modique et rencontrer un médiateur familial pour mettre au point une convention parentale. Dans les Yvelines, le CYM – Centre Yvelines Médiation propose ce genre de prestation.
Le jugement de divorce ou de séparation est assorti d’un jugement exécutoire. Si vous n’avez pas ce document, vous ne pourrez pas agir.
Vous pouvez vous adresser à votre avocat. Après avoir mis en demeure le père ou la mère de l’enfant qui refuse de payer, il lancera des procédures de recouvrement des impayés de pension alimentaire. Si vous ne connaissez pas l’adresse du père ou de la mère défaillant, vous aurez au minimum besoin de la dernière adresse connue.
Lorsque vous remplissez votre déclaration de revenus, vous pouvez déduire de vos revenus les montants de la pension alimentaire (sauf pour les gardes alternées). Tout est expliqué en détail sur le site du service public. Pensez à conserver des justificatifs à produire à l’administration fiscale.
Voir aussi :
Droit de garde – Divorce par consentement mutuel – Audience JAF
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